DU 13 Février au 10 Mars 2024, le Musée d’Orsay organisera sa première exposition NFT et invite l’artiste de musique électronique autour d’Art Digital, Conferences et DJ Set.

Avec l’ambition d’attirer de nouveaux publics et le désir d’explorer des formes émergentes de création, le Musée d’Orsay invite l’artiste Agoria. Acteur majeur de l’art numérique, dont les créations découlent de la révolution Web3, mais aussi une figure majeure de la scène musicale électronique française et internationale, Agoria est invité à apporter son regard unique sur le Musée d’Orsay, son architecture et ses chefs-d’œuvre.

{Le code d’Orsay} comprend trois événements principaux qui se dérouleront sur un mois, du 13 février au 10 mars 2024.

Sébastien Devaud, connu sous le nom d’Agoria, est un artiste numérique dont les œuvres marient le physique au virtuel, le vivant au cryptique. Agoria est aujourd’hui l’un des artistes les plus actifs dans le monde émergent de la Web3. Sa pratique artistique entière tourne autour de l’art générationnel biologique, signifiant la création d’œuvres à l’aide d’algorithmes, d’intelligence artificielle et de données du monde vivant. Il collabore avec des scientifiques pour concevoir des œuvres qui combinent l’art, la musique, le Metaverse et la science, dans le but d’intégrer le monde vivant dans la “blockchain”.

Depuis plusieurs années, un univers artistique unique soutient la création à partir de la Web3, un nouvel écosystème en ligne basé sur la blockchain*. Cet espace créatif abrite une véritable communauté qui résonne avec des établissements muséaux tels que le Musée d’Orsay. Le XIXe siècle a vu naître la modernité et l’audace, mais aussi des confrontations critiques – et l’une d’entre elles était l’impressionnisme. C’est pourquoi le Musée d’Orsay souhaite explorer le lien entre l’émergence de cet art expérimental et ses collections.

Dans le cadre de cette invitation intitulée {Le code d’Orsay}, du 13 février au 10 mars, Agoria présente deux œuvres au musée qui résonnent avec les collections et sont développées sur la blockchain Tezos. La première, “Σ Lumina”, avec une dimension hautement poétique, participative et expérimentale, et une seconde “Interprétation par Saccharomyces cerevisiae de L’Atelier du peintre de Gustave Courbet”, qui lie très étroitement les mondes respectifs de l’art et de la science. Cette connexion est au cœur de l’approche de l’artiste, souhaitant montrer que les mondes cryptiques et numériques sont indissociables des mondes physique et vivant. Ce cheminement entre l’art numérique et la science sera discuté le 22 février lors d’une conférence donnée par l’un des participants au projet.

Enfin, Agoria a créé une pièce musicale en hommage au Musée d’Orsay, qui sera diffusée en avant-première au musée à partir du 13 février, puis révélée le 23 février lors du DJ Set de l’artiste dans la nef du musée.

Curatelle

Christophe Leribault, Président du Musée d’Orsay et du Musée de l’Orangerie
Virginie Donzeaud, Directrice générale adjointe du Musée d’Orsay et du Musée de l’Orangerie.

“J’essaie de connecter le physique avec le numérique, le vivant avec le cryptique. Bien que le numérique et le physique soient souvent en opposition, j’essaie d’inverser cette relation et de les réconcilier. Avec Sigma Lumina et avec la lecture biologique de Courbet, mon objectif est de rendre le numérique plus sensible et de créer un lien entre le tangible et l’intangible, de refléter l’invisible. Je nomme cette pratique l’Art Génératif Biologique. Je suis à la fois ravi et honoré que mon travail résonne dans un lieu aussi emblématique que le Musée d’Orsay.”Agoria

“Le Musée d’Orsay aime mettre en relation ses trésors de l’ère de la modernité de la seconde moitié du XIXe siècle et du début du XXe siècle avec les innovations modernes. En réimaginant nos collections à travers les connaissances et les outils contemporains, les créations d’Agoria insufflent une nouvelle vie à nos œuvres et ouvrent nos yeux à de nouvelles possibilités, espérant ainsi amener de nouveaux publics à nous rendre visite et permettre à nos visiteurs les plus fidèles de redécouvrir notre musée.”Christophe Leribault, Président du Musée d’Orsay et du Musée de l’Orangerie.

Agoria and Johan Lescure, {Σ LUMINA} Photo © Cédric Corroy

1 – {Σ LUMINA}
La restitution d’un souffle.

Œuvre numérique, art biologique génératif, 2023, et création de NFT sur la blockchain Tezos
Auteurs : Agoria, Johan Lescure
Dans le cabinet d’architecture

Agoria et l’artiste Johan Lescure ont créé {Σ LUMINA}. Cette sculpture ouvre la voie à des œuvres d’art numériques, dans lesquelles le visiteur participe en soufflant. Son ombre présente un code QR donnant accès à des œuvres d’art numériques qui évoluent en fonction de la façon dont chaque visiteur souffle. Ces œuvres numériques sont créées à partir d’une sélection de chefs-d’œuvre des collections du musée, choisis par les deux artistes. Concrètement, la lumière projetée sur la sculpture génère périodiquement un code QR au sol. Après l’avoir scanné, le visiteur peut activer l’œuvre numérique en soufflant dans le microphone de son smartphone. Ce souffle, geste vital et propre à chaque individu, transformera l’œuvre numérique de manière unique. Chaque visiteur peut l’emporter avec lui et en conserver le souvenir en le “mintant”, c’est-à-dire en le sauvegardant sous forme de NFT grâce au processus Web3 connu sous le nom de “live minting”. Ces œuvres existent sur la blockchain Tezos et sont créées en collaboration avec fx(hash), une plateforme ouverte dédiée à l’art génératif, et l’application Feral File en open source, qui offre des moyens dynamiques d’expérimenter, de collectionner et d’interagir avec l’art numérique. Une expérience poétique et ludique, mais aussi une première technologique.

Agoria et Johan Lescure créeront entre quatre et sept œuvres originales inspirées par des œuvres générées par les visiteurs. Ces œuvres seront incluses dans une vente dont les bénéfices seront reversés au musée.

2 – Interprétation par Saccharomyces cerevisiae de L’Atelier du peintre de Gustave Courbet
Œuvre numérique, art biologique génératif, 2023
Salle 7

Gustave Courbet
L’Atelier du peintre entre 1854 et 1855, huile sur toile, 361 x 598 cm
Acquisition réalisée grâce à une souscription publique et à la Société des Amis du Louvre, 1920
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

En collaboration avec les scientifiques Nicolas Desprat, Jean-Baptiste Boulé, Manuel Théry et Julien Mozziconacci, Agoria nous invite à découvrir une “Interprétation par Saccharomyces cerevisiae de L’Atelier du peintre de Gustave Courbet”. Cette création aborde le thème de la mémoire et de la transmission, résultant d’un travail de curation et de retranscription d’une expérience de croissance de levure biologique (Saccharomyces cerevisiae).

Les conditions de croissance de la levure imitent les grands événements historiques qui ont eu lieu pendant la vie du peintre. Les données résultant de l’expérience sont utilisées pour mettre en valeur L’Atelier du peintre de Gustave Courbet. L’œuvre numérique insuffle de la vie dans la peinture de Gustave Courbet, révélant sa nature vivante.

CONFÉRENCE

Jeudi 22 février 2024 à 19h00 Auditorium
Participants : Agoria, Nicolas Desprat, Jean-Baptiste Boulé Modérateur : Fabrice Bousteau, Rédacteur en chef du magazine Beaux-Arts

Le musée invite Agoria à partager ses réflexions sur le musée, le rôle du monde vivant dans ses créations et la connexion spéciale avec la science dans son processus créatif. Les biologistes et physiciens coauteurs de l’Interprétation par Saccharomyces cerevisiae de L’Atelier du peintre de Gustave Courbet se joindront à cette conférence.

Entrée libre sur inscription Rediffusion en direct sur les réseaux sociaux du musée d’Orsay

SOIRÉE DJ SET

Vendredi 23 février 2024, à partir de 20h15. Ouverture des portes à 20h00. Nef du musée

Artiste polyvalent, Agoria est également un musicien et compositeur français de musique électronique. Il a sorti sept albums, cofondé les labels musicaux InFiné et Sapiens, et a travaillé à la création du festival lyonnais “Nuits Sonores”. Partie 1 : Na’Sayah, artiste basé à Paris, cofondateur des événements H A ï K U, directeur artistique du Badaboum et membre du mouvement Transmoderna de Dixon à Ibiza.

Tarif exceptionnel : 14 € tarif plein / 10 € tarif réduit

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Prysm Radio

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    […] attend avec le premier single issu de la collection “Digital Family”. En collaboration avec le producteur français Agoria, le duo explore une vaste dimension sonore dans “Second Life”. S’inspirant de […]

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